Òmero studio // Monia Montali & François Bodeux

SUR LA NATURE
DES CHOSES
INVISIBLES #2

2026

Installation / performance pour un disque lumineux, un musicien et une performer

Installation / performance for a lighting disc, a musician and a performer

DURATION

Installation: loop 20min
Performance: 40min

Concept and direction

François Bodeux
Monia Montali

Performance

Aliénor H.

Sound composition

Miquel Casaponsa

Choreography

Monia Montali

Scenography design and construction

Francois Bodeux

Costumes

Anne-Catherine Kunz

Dramaturgy

Antia Diaz Otero

Production : Òmero / Coproduction : Charleroi Danse, Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, La Coop, Shelter Prod (tax shelter of belgian governement) / Support : C-Takt Dommelhof, Wooshing Machine / Studio Étangs Noirs. DeVIR/CAPa (Centro de artes Performativas do Algarve), Fédération Wallonie-Bruxelles.

A l'origine de cette performance, le développement d'un objet scénographique et lumineux autour de cette question: comment traiter la lumière en tant que matière vivante ? Comment la rendre possiblement palpable, là où elle est par essence insaisissable ?

Suspendu dans un espace vide, un disque lumineux de grande taille irradie d'une lumière dense et chaude. Au moyen de bricolages technologiques complexes (filtres, capteurs et pixel led), un champ de perception est créé, dans lequel la lumière devient corps, volume et mouvement. Le dispositif technologique suit ici un schéma complexe en boucle, dans lequel des variables aléatoires et des interférences infléchissent des scénarios préalablement déterminés.

Le regard est sans cesse happé par ce dispositif, ouvrant à de nouveaux espaces d'imaginaire et invitant le spectateur à se regarder comme dans un miroir.

This part is driven by the development of a scenographic and luminous object around these questions: How can light be treated as a living material ? How can we make it palpable where it is, by nature, elusive?

Trought technological bricolage (filters, sensors, LED pixels) a field of perception is created in which light becomes body, volume, and movement. The gaze is constantly engaged by this device, which opens onto other imaginary spaces and invites us to look at ourselves as if in a mirror.

Research in studio (WIP) - deVIR/CAPa (PT) - 05/2025

SNCI #2 a initialement été conçu comme une installation (loop de 20 minutes) où les matières lumineuses et sonores interagissent de manière autonome.

Une performance de 40 minutes, complète ce dispositif originel : son et lumière y sont alors gérés en live, et la présence d’Aliénor H., performeuse et chanteuse, permet d'explorer la relation entre corps, objet et espace sonore.

Sur la nature des choses invisibles #2 exists in two versions: installation and performance. The installation version operates in a 20-minute loop in which light and sound interact autonomously.

In the performance version, the system is influenced by the presence of Aliénor H., performer and singer. This establishes a different kind of relationship – live and immediate - between body, sound and light.

Retour en haut

SUR LA NATURE DES CHOSES INVISIBLES est un cycle protéiforme de performances et installations. Projet à long terme pensé pour des espaces hors boîte noire. il se décline aussi dans des activités satellitaires à activer selon les contextes.

Avec ce travail, nous proposons au public de s'immerger dans un lieu de l'attention et de la concentration, où s'invitent d'autres manières de regarder et de se relationner au sensible.

Ce cycle, nous le voyons comme un processus qui requestionne l'humain, nos idées sur la réalité et nôtre place poétique dans cette réalité. Le non-rationnel, l'intuition, l'indicible comme possibles moteurs pour une nouvelle éthique du vivre ensemble.

SUR LA NATURE DES CHOSES INVISIBLES is a protean cycle of performances and installations. This long-term project, conceived for spaces beyond the black box, also features satellite events that can be deployed in various contexts.

With this work, we invite the public to enter a space of heightened attention and concentration, where other ways of seeing and relating to the sensible are opened.

We conceive this cycle as an organic process, one that questions the human being, our perceptions of reality and our poetic place within it. The non-rational, the intuition, the unspeakable as possible drivers for a new ethic of living together.